Symmetry

… As far as the eyes could reach, no one has perceived more than the slaughter houses, the enclosing walls and a few rare facades of the factories alongside the barracks and the monasteries; wherever stood the hovels and the rubbish of old walls blackened as cerecloth, of latest walls whitened as winding sheets; everywhere erected the parallel rows of trees, the aligned buildings and the flat constructions of the bleak long line and of the gloomy sadness of right angles. No heterogeneity on the tissue, no caprice of architecture, no crease. It was glacial, regular and hideous landscape. Nothing represses the heart like symmetry. Symmetry is ennui; ennui founds anguish. Despair bores. Imagine something more terrible than hell in which everyone suffers; it’s in that hell where one would be tedious. If such hell existed, a bit of the Boulevard de l’Hopital might have been its avenue.

Victor Hugo – Les Misérables (translation in English ©J-W.HWANG)

Château de Chambord (©J-W.HWANG)

… Si loin que la vue pût s’étendre, on n’apercevait que les abattoirs, le mur d’enceinte et quelques rares façades d’usines, pareilles à des casernes ou à des monastères ; partout des baraques et des plâtras, de vieux murs noirs comme des linceuls, des murs neufs blancs comme des suaires ; partout des rangées d’arbres parallèles, des bâtisses tirées au cordeau, des constructions plates, de longues lignes froides, et la tristesse lugubre des angles droits. Pas un accident de terrain, pas un caprice d’architecture, pas un pli. C’était un ensemble glacial, régulier, hideux. Rien ne serre le cœur comme la symétrie. C’est que la symétrie, c’est l’ennui, et l’ennui est le fond même du deuil. Le désespoir bâille. On peut rêver quelque chose de plus terrible qu’un enfer où l’on souffre, c’est un enfer où l’on s’ennuierait. Si cet enfer existait, ce morceau du boulevard de l’Hôpital en eût pu être l’avenue.

Victor Hugo – Les Misérables

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